Blessures exquises Réalisatrice
: Nina Barbier Caméra : Thierry
Sitter et Vincent Courtonne Son : Suzanne
Erkalp et Grégory Chevalier Année
: 2003 Durée : 52 min
Coproduction avec France 3 |

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Une chose est sûre : la douleur donne du poids à
l'acte. Effet de mode ou affirmation de l'appartenance
à un groupe ? La douleur marque le prix de l'expérience,
comme un rite personnel de passage.
Le film souhaite être une " lucarne "
ouverte sur la dualité douleur – passion
et s'interroge : la passion existe-t-elle sans douleur
? Dans l’art, la littérature ou le sport,
elle fait partie du processus créatif.
Pour David le Breton, sociologue, le corps est aujourd'hui
largement oublié. Il semble imparfait et il faut
le rendre plus beau. Marqué et modifié
par des tatouages et piercings, le corps devient le
résultat d’une action délibérée.
Un rugbyman meurtri par de multiples fractures, un
" body-artist " qui met en scène son
corps ou un alpiniste qui sublime dans la douleur, ont
chacun des éléments essentiels à
nous transmettre.
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Sélectionné au festival "Cinéfleuve",
juin 2003 |
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